Le secteur de l’immobilier est longtemps resté à l’écart du numérique parce que le contact humain fait partie de ce milieu à part entière. Beaucoup pensaient que passer au numérique rimait avec perte de relation client, et la majorité des professionnels n’avait pas assez de connaissances en informatique pour se lancer, sans compter qu’il n’y avait tout simplement pas de service informatique dans certains cas ! A l’époque, au tout début de la numérisation des services, seuls des sites « vitrine » émergeaient, pour présenter notamment les biens à vendre ou à louer par exemple, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui comme nous allons le voir.
La première étape de cette digitalisation a été propulsée par les clients eux-mêmes, friands d’internet et de la nouvelle qualité de vie que cela leur offrait : toute l’information à portée de main, rapidement, facilement. Le secteur de l’immobilier a donc été contraint de se mettre au digital face à une population de plus en plus connectée : il fallait absolument s’adresser aux clients d’une nouvelle façon et se mettre à jour. D’autant plus que les futurs clients, les clients de demain, ont grandi dans un monde connecté et il est important de les satisfaire. Autre point très important à prendre en compte : pour les personnes qui habitent loin et qui ne peuvent pas se déplacer par exemple pour parler de projets immobiliers, le fait de pouvoir tout faire virtuellement est un gain de temps conséquent dans un monde où tout bouge rapidement.
La deuxième étape est liée à la crise de Covid-19. Tous les secteurs industriels ont été impactés, de près ou de loin, par la crise du coronavirus. Cependant, certains secteurs l’ont été plus que d’autres. C’est notamment le cas de l’immobilier. C’est en effet un secteur d’activité qui fonctionne ou fonctionnait surtout en face à face, avec beaucoup de rencontres et d’échanges (avec par exemple le cas des agences immobilières et les visites sur rendez-vous ou bien lors des assemblées générales au sein des copropriétés). Or, la crise a tout transformé. Les visites n’étaient plus possibles pendant cette période, et ces deux années à distance ont largement accéléré la digitalisation de ces métiers, pour pallier ce genre de problèmes si un tel contexte sanitaire venait à se reproduire.
Le secteur doit également faire face à la crise économique qui ne cesse de croître, d’autant plus depuis la Covid et la guerre en Ukraine ont aussi créé de nouveaux fossés économiques importants : le pouvoir d’achat des Français devrait d’ailleurs connaître cette année sa deuxième plus forte baisse de l’histoire (après le choc fiscal des années 2012-2013) selon l’OFCE (Observatoire Français des Conjonctures Économiques). Le pouvoir d’achat devrait ainsi reculer de 0.8 % supplémentaire en 2022, ce qui porterait l’inflation à 4,9 % en moyenne sur l'année.
Devenir propriétaire n’a donc jamais été aussi compliqué. Et il en va de même pour trouver des locations. Les vendeurs ou propriétaires sont de plus en plus frileux et craignent de ne pas recevoir le paiement du loyer dû : les prix augmentent et les demandes de caution aussi. Mais de plus en plus de Français ne peuvent pas payer les cautions demandées, car ces dernières sont trop élevées. S’il y avait encore des réfractaires, la crise les aura convaincus.
Il y a en quelques sortes une course à la digitalisation qui s’est mise en place sur le secteur de l’immobilier, petit à petit, pour se démarquer de la concurrence, répondre à la demande, attirer de nouveaux clients et s’adapter aux nouveaux enjeux économiques, technologiques et environnementaux qui ont fait émerger des changements sociétaux forts.
C’est dans ce contexte qu’est né le terme « PropTech », ou « Property Technology ». Ce sont bien souvent des start-up qui se sont données pour mission et vocation de lier l’innovation et la technologie au secteur de l’immobilier digital. D’ailleurs, les entreprises de la PropTech ont plus que jamais le vent en poupe et profitent d’un marché en expansion pour se développer : en 2021, plus de 628 millions d’euros ont été levés par les entreprises de la PropTech selon le site Maddyness.
Les entreprises spécialisées dans le secteur de l’immobilier ont rapidement compris qu’il fallait s’adapter à la demande ou qu’il y avait une grande place à prendre. Soit adapter son offre existante au monde du numérique soit créer une entreprise en saisissant de nouvelles opportunités.
Les entreprises de la PropTech ont donc permis de faire tomber toutes les idées préconçues liées au secteur de l’immobilier tout en améliorant et révolutionnant les services proposés, comme l’a fait Idealys avec sa plateforme de services : nous ne parlons pas uniquement de visites d’appartements mais de tous les aspects de l’immobilier, et cela va jusqu’aux parkings mutualisés, aux espaces partagés, à la domotique… tout ce qui fait qu’un bâtiment se dit « bâtiment connecté ». Et on peut même parler des services de conciergerie ou des espaces de coworking. Le monde de l’immobilier est bien plus complet que ce que l’on peut penser.
Il faut que le client final puisse visualiser et se projeter afin de bien comprendre tout le potentiel de son futur achat – et sans une modélisation devant ses yeux, cela peut être compliqué. Le développement des technologies a permis au secteur de voir d'innombrables entreprises et de start-up se créer ou s’équiper de nouvelles technologies pour montrer tout le potentiel d’un projet immobilier qui était alors majoritairement visible sur papier.
Il est désormais possible, et tant mieux, de :
L’aspect le plus important probablement dans cette transformation numérique est le fait que tout passe désormais par le smartphone. Au-delà d’une simple digitalisation, il y a eu une vraie adaptation au support utilisé : tout se déroule désormais sur les smartphones, et on le sait, aujourd’hui, il est tout à fait impossible pour une entreprise de s’en sortir sans se positionner sur ce créneau. En effet, selon le « Baromètre du numérique », enquête réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), 77 % des Français possèdent aujourd’hui un smartphone et 94 % d’entre eux l’utilisent quotidiennement. Les Français ne semblent donc plus utiliser l’ordinateur comme avant, et il faut donc leur proposer des solutions adaptées au smartphone. Le futur semble donc sourire aux entreprises qui l’ont compris.
Avec la crise de Covid-19, la population a globalement ressenti un sentiment d’isolation et de solitude poussée, à cause des confinements répétitifs et contraignants, et c’est pour cela que beaucoup d’entreprises, notamment dans la PropTech, ont décidé de se lancer sur le digital en proposant des nouveaux services spécialement conçus pour créer du lien et des échanges sociaux. Un réseau social d’immeuble, une plateforme d’échange, une simplification des rapports entre les habitants et leurs syndics ou promoteurs. Tout cela est notamment rendu possible grâce à Idealys qui propose ces services en une seule et même application…
Idealys a anticipé ces changements majeurs et a su innover sur ce secteur concurrentiel en proposant une plateforme de services complète, développée pour le logement, l’immeuble et le quartier. Destinée aussi bien aux résidents, qu’aux salariés et aux commerçants, elle permet de redéfinir les usages quotidiens et a vocation à réunir les occupants tout en leur facilitant la vie. A noter qu’Idealys est également activement impliqué au sein de la French PropTech, par l’intermédiaire de Michaël Lalande, co-fondateur du mouvement.
L’application propose 8 fonctionnalités qui permettent ainsi de guider les habitants vers une meilleure intégration dans leurs espaces de vie, leur environnement et la découverte de nouveaux usages. Contrôle d’accès, pilotage énergétique, déclaration d’incidents, mutualisation de bornes de recharge électrique, ou encore réseau social de l'immeuble… Tous les services sont accessibles sur le smartphone de chaque utilisateur, leur permettant ainsi d’accéder à tout ce dont ils ont besoin en un rien de temps ! Un service 100 % digital pour des occupants de plus en plus connectés et friands de nouvelles technologies !
Pour en savoir plus sur nos solutions :
Aujourd’hui, selon les Echos, seuls 30 % des biens sur le marché sont gérés par des professionnels de l’immobilier : ce qui laisse donc une marge de progression pour se développer mais surtout pour sortir du schéma classique des agences traditionnelles qui n’attirent plus autant de clients qu’avant. Cela devra se faire par le digital, pour justement lutter contre les échanges entre particuliers, qui se font exclusivement en ligne. Tout passe déjà par le numérique ici, c’est pourquoi la digitalisation des métiers de l’immobilier est primordiale pour rester concurrentiel et gagner en parts de marché. En plus, la digitalisation permet de gagner en temps de traitement des dossiers : la création, le traitement et l’analyse des dossiers pourra ainsi se faire rapidement en ligne, alors que ce sont normalement des tâches plutôt fastidieuses : tout ce temps gagné ici pourra être utilisé pour gagner en clientèle et pour faire du démarchage par exemple.
Pour pousser encore plus le sujet de la digitalisation dans le monde de l’immobilier, il faut en réalité commencer au commencement, c’est-à-dire avec le développement du Web3. Le Web3, nouvelle forme d’internet, propose de replacer l’internaute au centre de tout : il devient maître de ses décisions et reprend ainsi le pouvoir. Peut-être que ces termes vous parleront : blockchain, NFT ou métavers. Ce sont tous les termes directement liés au Web3 qui font fureur en ce moment.
Alors comment l’immobilier est-il lié au Web3 et en quoi s’apprête-t-il à radicalement changer les habitudes du secteur ?
Demain, il sera tout à fait courant d’acheter un bien immobilier en cryptomonnaie. Il y a déjà quelques tests qui ont été effectués à San Francisco, mais c’est encore très loin d’être ancré dans nos habitudes. Même si ça peut paraître fou, il ne faut pas mettre de côté cette idée qui va sans aucun doute devenir une réalité.
On pourra également se retrouver face à une « tokenisation » des biens immobiliers, ou des copropriétés. Il s’agit en fait de diviser les biens immobiliers en parts, qui est elle-même représentée par un jeton. Cette façon de procéder commence déjà à s’ouvrir à l’hôtellerie de luxe ou à certains immeubles, mais ce n’est pas encore le cas en France, et encore moins pour des maisons individuelles.
Finissons sur la dernière idée, qui peut sembler pour le moment un peu « extravagante », mais qui pourtant n’est pas à prendre à la légère : on pourra dans quelques années acheter un bien virtuel dans le métavers. Le métavers c’est un univers parallèle en ligne qui signifie « au-delà » (pour méta) et « univers » (pour vers) : autrement dit, « au-delà de notre univers ». C’est donc tout un nouvel univers virtuel qui commence à faire parler de lui depuis peu. Des notions qui nous paraissent très fantasques aujourd’hui, mais qui prennent de l’ampleur tous les jours. A suivre donc…