Le développement durable a de multiples définitions, mais l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) propose de retenir officiellement celle-ci : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». C’est en fait une citation de Gro Harlem Brundtland, Première Ministre norvégienne (en 1987), écrite dans son rapport à la suite de la toute première commission mondiale sur l’environnement de l’ONU.
Ainsi, on pourrait s’accorder pour dire que le développement durable s’inscrit dans un effort collectif, de tous les jours, qui vise à améliorer le présent, en le développant, tout en pensant aux conséquences que nos actes et décisions auront sur les futurs habitants de notre planète.
En clair, agir dans une logique de développement durable signifie « agir consciencieusement aujourd’hui pour améliorer les conditions de vie dans le but de mieux vivre demain ».
C’est en 1992 que le concept de développement durable prend un tout nouveau tournant. Lors du Sommet de la Terre tenu à Rio (Brésil) sous l’égide des Nations Unies, les officiels alors présents sur place lors de cette rencontre internationale, se sont mis d’accord pour travailler sur trois thèmes principaux ou trois piliers. Il s’agit de l’écologie / ou l’environnement ; de l’économie et du social.
Le développement durable se trouverait donc au croisement de ces trois notions !
Ce pilier semble plus que jamais être le pilier sur lequel il faut impérativement travailler aujourd’hui.
Il faut à la fois changer les façons dont nous nous comportons et consommons l’énergie, mais aussi diminuer la dépense des ressources naturelles de la planète (du moins, ne plus le faire de façon déraisonnée). Nous parlons là du gaz, du pétrole, de l’eau, des sols etc. Malheureusement, ces ressources sont en train de diminuer drastiquement à cause de l’utilisation que l’homme en a fait pendant des centaines d’années et tous les êtres vivants sur terre en subissent directement les conséquences. Au-delà des hommes, les animaux et les plantes sont eux aussi impactés et des espèces disparaissent de plus en plus fréquemment.
Le pilier environnemental cherche donc à encadrer les actions ou activités humaines pour s’assurer qu’elles se fassent le plus possible en respectant la nature et les écosystèmes : on cherche donc à les préserver mais aussi, quand cela est possible, à les restaurer !
Par exemple, il est important d’utiliser plus de pesticides et d’engrais naturels ; il faut diversifier les cultures sur les terres agricoles ; aider à la plantation des arbres (pour lutter contre la déforestation) ; ramasser et trier les déchets que l’on peut trouver par terre (chacun à son niveau) ; les gouvernements peuvent limiter la quantité de pêche autorisée sur certaines zones ou interdire des baignades abusives… Pensez à tout ce que nous pourrions changer si chacun faisait un petit peu plus attention !
Quand on parle de pilier économique dans le cadre du développement durable, on parle clairement d’économie « responsable ». Cela passe en grande partie par l’économie circulaire. Il y a quelques années encore, nous étions dans une économie du « tout jetable » comme le dit le ministère de la Transition Ecologique. Aujourd’hui, et depuis plusieurs années maintenant, les États ayant pris conscience des impacts environnementaux (entre autres) que l’économie du « tout jetable » avait sur notre planète, ont adopté une nouvelle façon de consommer.
Il faut aujourd’hui essayer de suivre cette logique responsable et durable :
Le commerce équitable fait aussi partie de ce pilier. Il vise à ne pas exploiter les travailleurs sous-payés ; à rémunérer correctement tout travail à sa juste valeur ; à respecter les conditions basiques de droit du travail (âge minimum, heures raisonnables, pas de maltraitance etc.).
Finalement, le mieux est encore de rester sur une économie locale, car cela limite les risques de problèmes liés aux droits de l’homme et cela respecte d’autant plus l’environnement.
Le pilier « social » fait référence aux problèmes d’équité et de droits de l’homme auxquels nous faisons face, à plus ou moins grande échelle selon les pays. Dans les pays développés, cela peut sembler moins flagrant que dans les pays les plus pauvres, mais il y a tout de même encore des inégalités.
Les droits de l’homme sont encore malheureusement parfois bafoués dans certains pays. Guerres, dictatures, idéologies, … peu importe les raisons, les causes et les enjeux, les droits de l’homme sont un pilier très important du développement durable pour donner les mêmes chances à tous les êtres humains et rétablir le plus de justice possible.
Le pilier social essaie de rétablir ou diminuer les inégalités entre classes sociales et pays. Il y a une vraie barrière entre les pays du Nord et ceux du Sud. Les pays avec les populations les plus pauvres (en grande majorité au Sud) sont ceux qui subissent le plus les impacts des grandes puissances mondiales. Le réchauffement climatique et le manque de ressources se font particulièrement ressentir dans ces pays alors qu’ils ne contribuent pas à la même échelle aux émissions de gaz à effet de serre par exemple. Le but est de rééquilibrer et limiter les différences de richesses.
Certaines organisations mondiales ou associations se sont lancées des objectifs à suivre pour répondre aux besoins environnementaux, sociaux et économiques dans les pays les plus défavorisés notamment.
Voici quelques exemples d’objectifs officiellement fixés par les Nations Unies. Ces objectifs sont d’ailleurs suivis par de nombreux pays pour tenter, tous ensemble, de changer et d’avoir un meilleur avenir. Le but est d’arriver à les atteindre avant 2030.
Ces objectifs, comme vous pourrez le voir, peuvent être appliqués à (presque) tous les pays les plus défavorisés (cela n’empêche pas de les appliquer dans les pays développés, bien au contraire, car comme on le sait, il y a encore énormément d’inégalités entre certaines classes sociales). L’un des objectifs du développement durable est ainsi de réduire les inégalités entre les pays.
Vous pouvez, vous aussi, à votre hauteur tenter d’en appliquer quelques-uns au quotidien, ou au moins de façon ponctuelle pour aider vos prochains, la planète et l’environnement.
Le saviez-vous ? Votre application Idealys vous permet de poster des annonces et ainsi facilement échanger, vendre ou donner vos vêtements ou tout autre objet dont vous n’avez plus besoin. Tous les résidents de votre immeuble auront accès à vos annonces ! Simple, écologique et économique !
Le saviez-vous ? Idealys vous aide dans cette démarche en vous mettant en relation avec vos commerces de proximité ! Profitez des bons plans !
Le saviez-vous ? L’application Idealys vous permet de suivre avec précision vos dépenses énergétiques au quotidien. Eau, électricité, chauffage et même gaz. Visualisez facilement vos consommations globales ou détaillées, analysez les tendances et comparez avec d’autres logements ! Vous pouvez réduire vos factures et adopter des gestes écoresponsables.
Le saviez-vous ? Idealys vous aide dans cette démarche écoresponsable et a créé la Responsabilité Sociétale dans l'Habitat !
Vous pouvez également aider des associations en faisant des dons (argent ou biens). Les Nations Unies ont listé ces objectifs :
Enfin, l’un des objectifs les plus importants, si ce n’est LE plus important est de… défendre les droits de l’homme. Car nous devrions tous être égaux et avoir les mêmes chances.
Quand on pense « entreprise », on pense très souvent à « RSE » ou Responsabilité Sociétale des Entreprises. Eh bien, les deux notions (RSE et développement durable) sont liées finalement ! Car la RSE reprend elle aussi (à plus ou moins grande échelle) les piliers du développement durable : on retrouve des enjeux environnementaux, sociétaux et économiques ! Finalement, la RSE c'est la responsabilité que les entreprises prennent vis-à-vis des enjeux du développement durable.
Concrètement, « une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable » ; comme l’explique le ministère de l’Economie des Finances et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
D’ailleurs, il y a 7 thématiques centrales qui définissent la RSE selon la norme ISO 26000 (standard international) : la gouvernance de l’organisation ; les droits de l’homme ; les relations et conditions de travail ; l’environnement ; la loyauté des pratiques ; les questions relatives aux consommateurs ; les communautés et le développement local.
Mais quels sont les avantages pour les entreprises ? Eh bien, il y en a plusieurs. S’engager dans la RSE, c’est :
Le saviez-vous ? Idealys a créé son propre pendant de la RSE pour les particuliers. Il s’agit de la RSH : la Responsabilité Sociétale dans l’Habitat !
Les entreprises ont elles aussi leurs propres objectifs fixés par le Pacte mondial des Nations Unies. Il s’agit d’un engagement sur la base du volontariat. 10 objectifs ou « principes » ont été fixés pour les aider à s’engager dans une démarche de développement durable. Les entreprises qui souhaitent donc changer et s’engager doivent respecter : les droits humains, le droit du travail, de l’environnement mais aussi lutter contre la corruption.
Voici les 10 principes que les entreprises peuvent appliquer selon le Pacte mondial des Nations Unies :
Droits de l’homme :
Toutes les entreprises, peu importe le statut, la taille, le secteur d’activité, doivent respecter les droits de l’homme. Pour cela, les entreprises doivent se référer à la Charte internationale des droits de l’homme mais aussi aux conventions de l’Organisation internationale du travail. Concrètement, voici quelques exemples d’actions à mettre en place : mécénat, partenariats, investissements sociaux, engagements politiques, et toutes autres actions en lien.
On parle ici surtout de complicité de violation. Les entreprises ne doivent pas s’impliquer directement ou indirectement dans quelconque violation des droits de l’homme. Ce risque de violation est plus présent dans les pays sous-développés, mais il peut arriver très vite, peu importe le pays et le secteur d’activité. Il faut donc faire attention aux actions et décisions prises sur court, moyen et long termes !
Normes internationales du travail :
Pour que les collaborateurs d’une entreprise se sentent bien, il est important de leur faire savoir qu’ils travaillent dans un climat sain : sans violence, sans pression, sans crainte ni menace. La liberté d’association signifie que les employeurs et syndicats des travailleurs peuvent discuter de certains accords qui viseraient à améliorer les conditions de travail en entreprise. La négociation collective est le fait de pouvoir les voter officiellement et légalement. On parle d’accord collectif ou de convention collective.
Le travail forcé est présent aussi bien dans les pays sous-développés que les plus développés. Il faut essayer de comprendre pourquoi le travail est forcé parfois afin de pouvoir y remédier. Quand les personnes subissant un travail forcé sont repérées, il est important de les retirer de leur poste de travail et il faut les aider à trouver des alternatives en relation avec leurs compétences.
Il n’est en aucun cas acceptable, peu importe l’environnement. Il est important de diffuser le message et de faire comprendre et réaliser tous les risques encourus par les enfants. Pour faire sortir un enfant du monde du travail, le plus simple est souvent de faire appel à des associations extérieures qui savent comment se battre et où appuyer pour faire pression. Si un enfant est repéré en plein travail, alors que ce n’est pas sa place, il faut le retirer du lieu et chercher à le scolariser tant que possible pour lui redonner toutes ses chances.
Voici les critères de discrimination à l’embauche selon le Code du Travail (art. L. 1132-1) : l’origine ; le sexe ; les mœurs ; l’orientation ; l’identité sexuelle ; l’âge ; la situation familiale ; la grossesse ; les caractéristiques génétiques ; l’appartenance ou la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une race ; les opinions politiques ; les activités syndicales ou mutualistes ; les convictions religieuses ; l’apparence physique ; le nom de famille ; le lieu de résidence ; l’état de santé ; le handicap.
Il est important de ne pas se baser sur ces critères quand une entreprise décide d’embaucher quelqu’un : chacun doit avoir les mêmes chances à l’embauche.
Environnement :
Les entreprises peuvent adopter un code de conduite respectueux de l’environnement, en créant un comité de direction qui supervisera sa bonne application ; communiquer entre toutes les parties prenantes qui peuvent être impactées par ce code ; ou encore soutenir la recherche.
Le but pour les entreprises est de créer une stratégie sur le long terme. Une stratégie responsable. Pour cela, elles peuvent : définir des objectifs, travailler avec des fournisseurs responsables, adopter des chartes environnementales, changer ou définir une vision globale responsable et s’y tenir.
Les entreprises qui le peuvent doivent établir une certaine politique d’entreprise qui retrace l’utilisation de technologies respectueuses de l’environnement et communiquer sur leur utilisation avec toutes les parties prenantes. Il faut être le plus transparent possible. L’utilisation de technologies ciblées doit se faire dans une logique de durabilité avant de penser « rentabilité coûte que coûte ». Il faut penser à demain (tout en étant rentable bien entendu).
Lutte contre la corruption :
Il est impératif pour les entreprises d’appliquer des politiques et règlementations visant à lutter contre la corruption, de communiquer sur cette lutte de façon annuelle et enfin de s’allier avec les parties prenantes de l’entreprise afin d’accélérer la lutte et d’uniformiser les règles de base à respecter.
Ces 10 principes sont applicables aux entreprises qui souhaitent un vrai changement. Ils demandent certes un engagement, mais sans cela, rien ne serait possible. Il faut s’investir et se donner les moyens pour des lendemains meilleurs, à toutes les échelles !
Alors, êtes-vous prêts vous aussi à adopter des gestes plus écoresponsables pour le bien-être de tous ? Essayons d’agir dès maintenant, à notre hauteur pour mieux vivre demain !